1919 - 1970 - Recherche par logique de pannes

De 1919 à 1970, l’ère du papier avec les mémentos, les arbres de logique de pannes et les outils de contrôle électriques.

En 1921, André Citroën crée les Pièces de Rechange, en 1923 les catalogues de réparation et ses tarifs de réparation.

C’est l’époque des arbres de logique de pannes et de la solide expérience des garagistes et des sorciers de la mise au point.

Mémentos, arbres de logique de pannes et contrôleurs électriques

Le diagnostic s’effectue par déduction logique basée sur la connaissance technique et l’expérience du réparateur guidé par les « Dictionnaires de réparations » Citroën. Leurs planches décrivent les méthodes de contrôle, de remplacement, les couples de serrage, les précautions de montage et en regard les outils à utiliser.  Les arbres de logique de recherche d’incidents et les consignes de réparation se transmettent par écrit à l’occasion des évolutions techniques dans les mémentos Citroën, les revues spécialisées et des livres.
Un outil déjà connu, le compressiomètre, permet de mesurer la compression des cylindres du moteur, pour identifier les problèmes d’étanchéité des segments de piston et des soupapes.

En 1924, la carrosserie tout-acier

La carrosserie tout acier nécessite des méthodes de réparation alors inconnues.

Elles sont décrites dans les dictionnaires de réparations et les revues spécialisées telle « La Carrosserie ».

En 1934, Citroën démocratise le Diesel

Dans les années 30 apparaissent les premiers outillages et stations de contrôle électriques Souriau.

En 1934, Citroën démocratise le Diesel à huile lourde de moins de 2,0 litres sur la Rosalie. Le diagnostic et les réglages de la pompe à injection  nécessitent un outil pour ajuster les paramètres d'injection du carburant et optimiser les performances du moteur. En son absence, il est nécessaire d’utiliser un injecteur étalon.

Si la pompe d’injection n’est réparable qu’en usine, sa méthode de calage est purement mécanique. En 1938, apparait l’éphémère Traction diesel 11UA.

Dans les années 1950, le service « Méthodes de réparations ».

Dans les années 1950, les gammes et outils étaient définis par le service « Méthodes de réparations ».

Alors que le téléphone se développe petit à petit de 1950 à 1960, l’aide au diagnostic était assurée par le service « Super-Contrôle » Citroën par téléphone.
Les bancs de contrôle géométrie de trains roulants remontent aux premiers jours de l'automobile, lorsque les véhicules étaient encore équipés de suspensions à lames et de systèmes de direction primitifs. À cette époque, il n'existait pas de méthode standardisée pour contrôler la géométrie des trains roulants, Les bancs étaient souvent rudimentaires et nécessitaient une grande expertise de la part des techniciens pour effectuer les réglages corrects, ce qui rendait souvent les réglages approximatifs et peu précis. Avec l'évolution des suspensions et des systèmes de direction, la nécessité de contrôler et d'ajuster correctement la géométrie des trains roulants est devenue incontournable. Les premiers bancs de contrôle de géométrie de trains roulants ont été développés pour répondre à cette exigence croissante.

En 1954, Citroën révolutionne la suspension et le diagnostic

Dès 1954, pour la suspension hydraulique de la Traction 15 Six hydraulique et la DS révolutionnaire de 1955, le contrôle des circuits hydrauliques s’effectue avec le banc d’essais dynamiques des organes hydrauliques 2298T.

En 1957, le « Mémento technique »

En 1957, le service « Méthodes de Réparations » édite un « Mémento technique » qui synthétise toutes les identifications, les caractéristiques, les contrôles et réglages des modèles de tourisme et poids-lourds depuis la 10HP Type A 1919 jusqu’à la DS 19 !
Les stations de contrôle de la carburation, de CO², de l’état mécanique de l’allumeur, dwell, angle de cames, se démocratisent dans le courant des années 60. La station Souriau type 1253-02 en est la concrétisation.

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