1970 – 1990 - Les mesures électroniques

Il existe des outils de contrôle électrique depuis 1955, banc d’allumeur, stations Souriau,  appareil Contrôle CO², mais c’est à partir de 1960 que les fournisseurs d’appareils  étudient des outils électroniques et des méthodes d’aide au diagnostic électronique.

En 1970, l’injection électronique, Bosch D-Jetronic

En 1970, l’injection électronique, Bosch D-Jetronic apparait sur la DS 21 Injection  électronique basée sur lecture de la pression d’admission.  Ce lancement est accompagné de la  « Fiche de contrôle électronique » MAN 006281. Cette injection sera installée en 1973 sur la SM 3,0 litres à injection électronique et en 1973 sur la DS23 Injection électronique.
Le premier outil de diagnostic Bosch D Jetronic est le "Bosch K-Jetronic Diagnostic Tester", également connu sous le nom de "Bosch L-Jetronic Tester". Cet outil a été introduit dans les années 1970 et permettait aux techniciens de diagnostiquer les problèmes de carburant et d'allumage sur les véhicules équipés du système Bosch D Jetronic. (Voir https://www.bosch-classic.com). L'outil de diagnostic utilisé par les professionnels d’aujourd’hui est le testeur "Bosch KTS" avec le logiciel "Bosch ESItronic".

Dès 1974, le tableau des « Caractéristiques techniques »

Dès 1974, la Direction de l’information et des Relations publiques édite le tableau des « Caractéristiques techniques » des berlines, breaks et utilitaires légers. A chaque année-modèle et jusqu’en 1999 sont synthétisées les caractéristiques moteur, transmission, roue, pneumatiques, direction, freinage, électricité, dimensions, poids, capacités, performances, consommations.
En 1974, la Citroën GS Birotor nécessite de nouveaux outils : les badins d’équilibrage carburateur, le contrôleur de carburation et le compressiomètre adapté. La D.T.A.V, direction technique après-vente de Nanterre (92), publie une note ` « Guide de dépannage de la GS Birotor » pour résoudre les principaux incidents connus sur le moteur, la boîte, le refroidissement et la direction.
Toujours en 1974, la CX est équipée de l'injection BOSCH K-Jetronic  (injection d’essence en continu).
Les prises de diagnostic apparaissent pour des fonctions spécifiques des véhicules. Cette prise peut être située à différents endroits dans le véhicule, selon le modèle et l'année de fabrication.

En 1975, le diesel léger Citroën

En 1975, la nouvelle CX 2200 D relance le diesel léger Citroën inexploité depuis la Rosalie de 1934 et la Traction 11UA de 1938. Elle est pourvue d’une pompe Roto Diesel avec la régulation mini – maxi qui permet une souplesse de conduite identique à celle des CX essence.  Elle est équipée des premières prises de diagnostic 12 voies OBD 1.
Les émissions des moteurs diesel sont contrôlées par l’analyseur de gaz d'échappement et d’opacité fumée Hartrige : Cet outil permet de mesurer le volume de fumée émise et la teneur en gaz d'échappement pour vérifier si le moteur fonctionne correctement et si les émissions sont conformes aux normes.

En 1976, le « Carnet de poche »

En 1976, le service après-vente édite le « Carnet de poche » destiné aux ateliers de réparation. C’est un document récapitulatif des caractéristiques, réglages, contrôles et points particuliers des véhicules Citroën. Il est découpé en huit groupes représentant les principales  fonctions : Moteur, allumage, carburation, injection, embrayage, B.V., essieux, suspension, direction, freins, hydraulique, électricité. Dans chaque groupe les différents véhicules sont traités dans l’ordre : A – AMS – G – D CX – C35 et tous types. Il sera édité chaque année jusqu’en 1987.

De 1978 à 1993, les Citroën avec prise diagnostique 2 voies

De 1978 à 1993, les Citroën équipées de prise diagnostique 2 voies positionnée dans le compartiment moteur sont les modèles suivants (Cette liste n'est pas exhaustive) :       Citroën BX (de 1982 jusqu'en 1993)
    Citroën XM (de 1989 jusqu'en 1993)
    Citroën ZX (de 1991 jusqu'en 1993)
    Citroën AX (de 1986 jusqu'en 1993)
    Citroën Visa (de 1978 ? jusqu'en 1993)
    Citroën C15 (de 1992 jusqu'en 1993)
    Citroën C25 (de 1981 jusqu'en 1993)
Cette prise diagnostic 2 voies se raccorde aux valises Laser et Lexia OBD II 16 voies via un câble qui récupère aussi le « + » et le « - «    de la batterie.

En 1979, l’allumage électronique intégral AEi  sur VISA et LNA est diagnostiqué avec l’OUT104063T pour Boitier AEi.

En 1980, les Citroen BX, CX, Visa, XM sont équipées de l’Injection Bosch L-Jetronic (calcul du débit d’air)

En 1982, la prise diagnostic OBD 1 - 16 voies

En octobre 1982, la BX est équipée d’une prise diagnostic OBD 1 - 16 voies avec faisceau et capteurs qui permettent un contrôle rapide et un réglage précis des fonctions allumage et carburation.
En 1984, la BX reçoit l’Injection Bosch LE2-Jetronic qui équipera plus tard la ZX et la Xantia.

A partir de 1986, la prise de diagnostic Diagbus

A partir de 1986, les Citroën BX, CX et Visa sont équipées de prise de diagnostic Diagbus, un système de diagnostic propriétaire, située dans le compartiment moteur, généralement près du boîtier électronique ou sous le tableau de bord du côté du conducteur. La prise de diagnostic Diagbus Citroën est utilisée pour connecter un outil de diagnostic et accéder aux données du système de gestion du moteur, du système de freinage, du système de climatisation, etc…
En 1986, la BX 19 TRI reçoit le moteur XU9J1 DFZ à Injection LU2-Jetronic Bosch avec sonde Lambda et catalyseur   

En 1987, L’autodiagnostic...

En 1987, L’autodiagnostic... L’autodiagnostic consiste à indiquer grâce à l`électronique embarquée á bord du véhicule (BXGTI 16 soupapes, Citroën XM V6...) et à un boîtier de contrôle 4109T +  afficheur 4097-T et Multimètre, la fonction en panne.
En 1988, l’Injection Mono-Jetronic (Monopoint) équipe la BX

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